(Article réalisé avec l’aide des outils Google notebooklm) Bienvenue. Aujourd’hui, on vous emmène dans les coulisses d’une initiative citoyenne locale en Belgique.

Grâce à l’accès à plusieurs documents internes — notes, échanges de mails, réflexions de terrain — on découvre comment un groupe de citoyens, réunis au sein de l’ASBL Citoyens1320, s’organise et agit à Beauvechain.

C’est assez rare d’avoir une telle vision de l’intérieur. L’objectif ici : décrypter leur fonctionnement, comprendre leurs priorités et voir comment ils tentent de mobiliser les habitants autour d’enjeux concrets.

Une ASBL apartisane, indépendante et locale

Créée officiellement fin 2023, Citoyens1320 a pour mission d’informer, de faire participer et de mobiliser les citoyens de Beauvechain.

L’association revendique une totale indépendance politique et financière : pas de subventions publiques, uniquement des cotisations volontaires, des dons, et beaucoup de bénévolat. Une manière d’affirmer leur liberté de ton et d’action.

Enjeux sanitaires et environnementaux : la crise des PFAS

Un des sujets qui revient sans cesse dans leurs notes : la pollution aux PFAS, ces substances chimiques persistantes qu’on retrouve dans l’eau, les sols, voire dans les organismes humains.

Beauvechain serait une des communes les plus touchées. Et d’après Citoyens1320, les autorités auraient été informées des risques depuis les années 2000, sans réaction suffisante jusqu’à très récemment.

Fin 2023, l’ASBL a formulé 12 demandes urgentes. Seule mesure mise en œuvre : l’installation de filtres à charbon actif sur le réseau d’eau. Bien insuffisant, selon eux, face à l’ampleur du problème.

Ils réclament un suivi médical, des analyses toxicologiques pour la population exposée, et dénoncent le manque de transparence de certaines autorités. Le mot « confiance » revient souvent dans leurs prises de position.

Actions concrètes : de la plainte collective à l’osmoseur

Face à cette inertie perçue, ils explorent d’autres voies. Notamment en envisageant une plainte collective via la fédération SOS Notre Santé.

Ils informent aussi les habitants sur des solutions palliatives, comme l’usage d’osmoseurs domestiques pour garantir une eau potable.

Urbanisme : pour un développement réfléchi et participatif

Autre axe majeur : l’urbanisme. L’ASBL travaille avec d’autres groupes locaux comme AEB et ASHM. Ensemble, ils dénoncent un développement urbanistique qu’ils jugent déséquilibré et mal intégré.

Le projet phare qu’ils remettent en question ? 130 logements à Hamme-Mille. Leurs critiques portent sur l’architecture, les nombreuses dérogations, et le manque d’intégration au village.

Mais ils ne se contentent pas de dire « non ». Ils proposent une alternative : un moratoire sur les projets majeurs, le temps d’élaborer un Schéma d’Orientation Local (SOL) co-construit avec les citoyens.

« Pause béton », disent-ils. Réfléchir avant de construire.

Communication : entre tests numériques et contacts humains

Citoyens1320 réfléchit activement à ses stratégies de communication. Flyers papier ou newsletters numériques ? Courts e-mails ou longs récits ? Ils testent, mesurent les taux d’ouverture, et adaptent en permanence.

Mais ils misent aussi sur le contact direct : conférences, débats, projections. Une soirée sur les PFAS, une autre sur le bien vieillir, et même une future journée énergie avec des visites de projets exemplaires.

Et pour l’information continue : une WebTV locale qui relaie notamment les conseils communaux.

Un équilibre difficile à tenir

Ce qui ressort de ces documents, c’est une volonté forte de conjuguer réaction rapide face à l’urgence (pollution, urbanisme), et construction patiente d’une vision durable pour le territoire.

Ils jonglent entre les outils classiques et les nouveaux médias, entre les contraintes administratives et la volonté citoyenne.

Et cela pose une vraie question, au-delà de Beauvechain : comment maintenir la mobilisation dans le temps ? Comment conjuguer l’action immédiate et la planification à long terme ?

Citoyens1320, en tout cas, essaie de tracer un chemin. Et cette démarche mérite qu’on s’y arrête.